Agent : Nouvelles infos sur le développement du jeu d’espionnage de Rockstar annulé, ainsi qu’un projet d’un jeu de zombies

De nouvelles informations sur le jeu d’espionnage Agent de Rockstar Games qui a été annulé, mais aussi sur un projet d’un jeu de zombies, viennent d’être révélées par Obbe Vermeij, ancien directeur technique au sein du mythique studio Rockstar North entre 1995 et 2009.

Infos sur le développement du jeu d’espionnage Agent de Rockstar

Agent est un jeu d’espionnage annoncé en tant qu’exclusivité sur PlayStation 3 durant la conférence de l’E3 de 2009. Il devait se dérouler dans les heures les plus sombres de la décennie 1970 dans une ambiance à la James Bond, le jeu a depuis été annulé.

Comme mentionné, Obbe Vermeij apporte de nouvelles informations sur les coulisses du développement. Au début du projet, c’était le studio de Rockstar San Diego (Red Dead et Midnight Club) qui s’occupait du développement. Cependant, Leslie Benzies, président de Rockstar North à cette époque, est très intéressé par le projet et a fait une démo à l’aide de GTA San Andreas en y incorporant une voiture pouvant se transformer en sous-marin. Cela n’est pas sans rappeler le film de James Bond l’Espion qui m’aimait ou un tel véhicule est utilisé par double zéro sept. Rockstar s’est également inspiré de ce film bien plus tard pour incorporer la Stromberg dans GTA Online qui porte justement le nom du méchant du film. Cette démo avait impressionné le studio de San Diego ainsi que les bureaux de New-York, ce qui a amené à diviser les équipes de développement de Rockstar North en deux, l’une s’occupait d’Agent, tandis que l’autre réalisait GTA IV.

Concept Art du jeu Agent de Rockstar Games, sans doute un concept du niveau de la carte des Alpes

Le jeu Agent devait se dérouler dans plusieurs zones géographiques : une ville française au bord de la Méditerranée, une station de ski dans les Alpes Suisse, dans la ville égyptienne du Caire, Washington DC ainsi qu’une mission finale dans l’espace avec des armes laser, avec sans doute une petite ambiance du film Moonraker de l’agent 007. Obbe Vermeij se souvient d’avoir travaillé sur une scène de poursuite en ski en utilisant des armes. Le développement se poursuit ainsi durant plus d’un an, cependant le développement n’avançait pas aussi rapidement que souhaité, l’équipe avait décidée de réduire la taille du jeu, en coupant semble-t-il, le niveau se déroulant dans la ville du Caire et peut-être même le niveau final dans l’espace selon Obbe Vermeij. Finalement cela n’a pas été suffisant et le bureau de New-York avait décidé de transférer l’équipe qui s’occupait du jeu d’espionnage, sur le prochain Grand Theft Auto, qui à cette époque était GTA 4. Obbe Vermeij pense que le développement a été confié à un autre studio de Rockstar, mais il n’est pas certain.

Ce qui est certain, c’est que Agent est définitivement annulé, il n’apparaît plus sur le site de Rockstar Games depuis des années et l’entreprise ne possède plus les droits sur le nom Agent depuis 2018 suite à un non-renouvellement. Vous auriez aimé jouer au jeu ? Si vous êtes fan d’espionnage, sachez qu’un jeu James Bond officiel est actuellement en développement chez IO Interactive, le studio derrière la saga Hitman, qui promet d’être très intéressant.

Projet d’un jeu de zombies de Rockstar

Également, avant de travailler sur Agent, selon Obbe Vermeij, Rockstar a travaillé durant quelques semaines sur l’idée de créer un jeu de zombies après la sortie de GTA Vice City en 2002. Dans le studio de Rockstar North à Édimbourg, les développeuses et développeurs souhaitaient travailler sur autre chose qu’un Grand Theft Auto. L’idée était de recycler des lignes de code de Vice City, de créer une île écossaise recouverte de brume et balayée par le vent, le tout en étant attaqués par des zombies. Il aurait fallu se déplacer en véhicule et gérer son carburant. Le projet de zombies, nommé en interne « Z », s’est essoufflé rapidement et n’a duré que d’un à deux mois environ. Ensuite l’équipe s’est tournée sur le développement de GTA San Andreas.

Source : Obbe Vermeij

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